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WatErlaNd

3d motion design

Ressentant une réelle difficulté à animer les éléments 2D de Waterland, qui semblent 3D, je décide de télécharger blender et de me plonger dans le monde de la 3D. Confronté à une nouvelle interface, à des outils et à des fonctionnalités différentes, je progresse difficilement pendant un moment avant de m’y habituer.

Je commence doucement en recréant au mieux le W principal. Mon défi principal (et celui de tous les utilisateurs de blender) est de réussir à créer les bouts arrondis. Il semblerait que, malgré des années de créations et sûrement des demandes nombreuses, les développeurs de blender n'aient toujours pas réussi à ajouter une option de bout arrondi. J’ai cherché un logiciel capable de réaliser cette action et j’ai été surpris de ne rien trouver ! Tous les logiciels de création d’objet 3D ont des façons détournées de réaliser ces bouts, mais seulement après des manipulations compliquées et sur des objets différents des miens, ce qui ne facilite pas ma compréhension.

Interface de Blender (ou comment je le vois : appareil de torture capable aussi de créer des éléments 3D)


Je décide finalement d’utiliser la méthode la plus crue, malgré des résultats peu précis : en ajoutant des sphères au bout des W. Il apparaît aussi que fusionner totalement deux éléments parait inimaginable pour ces logiciels 3D, m’obligeant à me contenter de ces résultats.

Exemples des premières versions des W 3D réalisées.


Après avoir modifié tous les W, je me suis rendu compte que je faisais des W 2D en 3D. Explication : j’utilise des éléments 3D pour construire un objet 3D, mais la manière dont je dessine le W reste en 2D.

Exemples du W 3D mais pensé en 2D.


Cela apparaissait dans le rendu où malgré un objet 3D et une forme similaire, la sensation de 3D est différente. En effet, la couleur sur la version 2D sous-entend une dimension apparaissant selon l’ordre d’apparition des différentes branches du W. Je décide donc de refaire cet ordre et de passer totalement dans le monde de la 3D.

Exemples du W pensé pleinement en 3D.


En voulant passer à l’étape de la couleur, je manque de peu de détruire mon ordinateur : je n’arrive pas du tout à ajouter une « texture » à mes éléments 3D, m’empêchant d’en faire quoi que ce soit au-delà du gris de base. Je décide donc d’utiliser un autre logiciel pour continuer au lieu de m'acharner avec le logiciel malveillant qu’est blender.


Je passe alors à Dimension, logiciel d’Adobe. Malheureusement, après m’être amusé à appliquer pleins de textures, des lumières différentes sur mes W, j’ai découvert que la seule façon d’importer un élément 3D dans After Effects (car mon but est toujours de faire du motion design) est de passer par Cinema 4D. À deux doigts de jeter mon PC par la fenêtre et de le suivre, je télécharge Cinema 4D en commençant l’essai gratuit de 14 jours du logiciel, en priant pour que j’arrive à finir à temps mes motions.

Interface d'Adobe Dimension.

Résultat des explorations faites avec le logiciel.

J’ai aussi tenté d'utiliser Dimension comme créateur d’éléments 3D et pas uniquement comme logiciel de mise en scène. Mais je me suis retrouvé bloqué face aux limitations du logiciel qui m’invitent à télécharger un autre logiciel payant à hauteur de 60 euros par mois pour pouvoir vraiment créer des éléments. Logiciel qui n’est pas compris dans l’ensemble Adobe payé par l’école. Étant riche et ayant du temps à perdre, je décide de ne pas continuer dans cette voie.

Les autres pistes explorées sont mes nombreuses tentatives sur Illustrator et Photoshop de passer les W originels 2D en 3D avec les fonctions des logiciels. Les résultats sont mauvais et j’ai découvert que Photoshop allait abandonner toutes les fonctions 3D, car Adobe préfère qu’on utilise l’autre logiciel payant. Je gagne 10 points en ʺEnvie de révolutionʺ.


Je passe donc sur Cinema 4D. Je tiens à préciser que son interface a la capacité de provoquer une crise cardiaque à tous les néophytes de la 3D le découvrant pour la première fois. La première utilisation est rendue compliquée par le fait qu’il y a cinq versions différentes du logiciel installé en même temps et aucun guide incorporé sur leurs fonctions différentes.

Capture d'écran du dossier de Cinema 4D.

Interface de Cinema 4D.

J’ai importé dans 4D mes fichiers blender pour leur réappliquer une texture, les fichiers dimensions n’étant pas reconnus par l’application. Puis je les ai animés dans Cinema 4D lui-même. Le principe d’image clé étant le même que sur After Effects, j’ai appliqué une simple rotation pour commencer. Par la suite, j'ai importé le fichier .c4d dans After Effects qui possède une extension lui permettant de reconnaître ces types de fichiers. Le mouvement étant déjà fait, je n’avais qu’à mettre un arrière-plan et exporter le fichier.

Interface de Cinema 4D, avec le panneau des textures, puis l'interface d'animation. En dernier, After Effects avec l'élément animé importé.

Résultat final.

J’ai ensuite cherché des tutoriels pour créer et animer une étendue d’eau pour faire flotter un des W dessus. J’ai eu l’embarras du choix dans le nombre de tutoriels disponibles.

Cette partie du rapport a été écrite peu après mon expérience tourmentée, ce qui explique mes vives émotions/pensées par rapport aux logiciels et leur utilisation. En réalité, dû à la limite de temps, par l'essai gratuit et le besoin de rendre des résultats, je n'ai pas correctement exploré et recherché les logiciels et comment les utiliser. Car malgré la complexité des logiciels 3D, leur communauté d’utilisateurs semble vouloir les rendre accessible à travers ces nombreux guides/tutoriels vidéos ou écrits. Cette première expérience m'a tout de même donné envie d’en apprendre plus, et d'intégrer la 3D dans mon graphisme. Je compte dans le futur prendre le temps d'apprendre correctement, à mon rythme, les interfaces et les outils de certains logiciels 3D.